À partir de 1868, début de l’ère Meiji, le Japon s’ouvre au monde extérieur et accueille un nombre croissant d’Européens fascinés par ce pays. Les voyages se multipliant, les Occidentaux découvrent peu à peu une culture et des traditions mystérieuses qui les fascinent. On invente alors au même moment un terme pour désigner ce phénomène : le « japonisme ».
Mallarmé cède à cet engouement comme bon nombre de ses amis et se met à collectionner différents objets liés au pays du Soleil-Levant : des éventails, des estampes, des bibelots… et son fabuleux cabinet japonais, qui logeait jusqu’au dernier jour de sa vie, le « Livre » en création, ainsi que l’ensemble de ses écrits et recherches.
Au Japon, Mallarmé est un écrivain (re)connu et admiré. À la fin du XIXe siècle, le pays, ayant peur d’être colonisé a besoin de construire un état fort, notamment par le biais d’une littérature moderne. Les intellectuels nippons s’intéressent alors au symbolisme et au vers libre… Mallarmé, considéré comme le « maître » de ce mouvement, devient un allié, compris et adulé. Aujourd’hui encore, il est très apprécié des amateurs de poésie et des chercheurs en littérature.
Plus d'informations :
Consulter le site du musée départemental Stéphane Mallarmé.