« C’est pendant le diagnostic que nous les avons détectées. Avant le début des travaux il a fallu les empêcher de revenir dans leurs nichoirs, sous le pont, et leur offrir un nouveau gîte », indique Éric Thomas, chef du service Études et travaux au Département, sur le secteur de Moret.
Ce qui fut fait, comme le précise Christophe Parisot, directeur de Seine-et-Marne environnement : « Une vingtaine de nichoirs de substitution ont été installés sur les arbres à proximité. Aujourd’hui, le pont accueille quatre grands gîtes, fabriqués sur mesure par les équipes du Département. Chacun peut accueillir environ 240 pipistrelles communes. »
« Nous sommes fiers d’avoir participé à cette sauvegarde, se réjouit t-il. Les grands chantiers routiers ont parfois une connotation négative, alors nous sommes heureux lorsque l’on peut démontrer qu’en tant que professionnels on s’intéresse aux questions environnementales ».